Overachiever

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Je pense l'avoir déjà évoqué sur ce blog, mais je suis une pipelette invétérée. Du genre qui peut faire parler des chaises* soit disant. Et pourtant en cette drôle d'année que je traverse, je me découvre une certaine** difficulté à évoquer, non pas ces petits agacements du quotidien, mais ces ennuis qui agitent  mon esprit une bonne partie de la journée.

Face à ces embêtements, j'ai donc traversée plusieurs phases de dialogue (ou manque de, en l'occurence). Passée la phase, "un problème? quel problème? il n'y a pas de problème (donc pas de discussion)", je suis rentrée dans la phase "merde en fait il y a un problème, mais ne m'en parlez surtout pas (au risque de vous faire arracher la tête)". J'arrive presque maintenant à aborder le sujet sans m'énerver, mais enfin j'ai encore des progrès à faire.

Et donc en essayant de comprendre pourquoi je suis bloquée de la sorte depuis quelques temps, j'en suis venue à contempler mon environnement. De travail. Social. Virtuel. Et de réaliser ma position au milieu de ce qui semble être une grande course à l'overachievement. Qui aura la prochaine promotion, qui aura l'award de l'année, qui changera de poste le plus rapidement, qui aura la plus grosse voiture, qui aura la plus belle vue sur la lac, qui ira le plus loin possible en vacances, et qui en postera les plus belles photos sur facebook, qui aura le plus de "love" sur instagram, qui sera le mieux habillé(e), qui sera le mieux connecté(e) sur linkedin, de qui seront les enfants avec le plus beau sourire etc. etc. etc.

Mais de ceux qui cherchent un emploi, ou de ceux qui n'exercent pas celui qu'ils voudraient, de ceux qui se séparent, de ceux dont les enfants ont des ennuis, de ceux dont la famille se fragilise, pas un bruit, pas un mot, pas une photo. Il faut voir au-delà des filtres que le travail ou internet offre pour se rendre compte que le vernis est parfois bien écaillé. Et il faut se recentrer sur soi pour ne plus y attacher autant d'importance et s'autoriser un peu d'indulgence... Un processus en cours donc dans mon cas, je crois.

Si vous êtes curieux, vous pouvez aussi aller lire cet article, parmi tant d'autres publiés sur le sujet, qui parle de tout ça bien mieux que moi.

Je ne vous cacherai pas qu'en réfléchissant à tout ça, je me pose aussi la question sur le bien-fondé de mon blog. Est-ce que par son biais, je ne participerai pas aussi à cette course? Quid de mes photos de voyage, de balades, de ciel bleu, de soleil etc. Et de repenser à ce blog, mon premier amour d'internet (!!) qui dure depuis plus de 7ans, et qui continue de publier des photos de vaisselle, de coquelicots, de cuisine, mais foin de voyages à l'autre bout du monde, de plages ou de tenues sophistiquées. Il s'agirait peut-être de recentrer aussi ce blog, comme à l'époque où je prenais des photos pas trop dégueulasses de… petit-déjeuner.


* il n'y avait qu'un prof de français pour trouver une telle image
** parlez d'un euphémisme!

Un an après

#rome When business trips finish happily! Let the week-end begin #rome  Petit tour par l'Aventin, la colline où chaque rue recele églises, et clochers doc, pins parasol, orangers et vue sur les coupoles du centre historique... Et aussi des hordes de touristes qui rendent la moindre photo impossible! A year after #rome  Aperitivo time!!
Wonder how she made it in obe piece in the city's traffic! Talking about pine trees#rome J'ai aussi eu mon shoot de pin parasol à Ostia Antica, l'ancien port de Rome donc pour ceux qui se souviendraient de leur latin. Un dédale de ruines parsemé d'arbres magnifiques. Où nous avons passé 5 heures (sans tout voir!!) aujourd'hui. L'appel d  #rome  Derniere photo dimanche soir. Avion lundi matin aux aurores. Lumiere de lever de soleil magnifique; pas de photo malheureusement. Mais on reviendra encore une fois, c'est sur...


Il y a de ça quelques semaines nous avons passé le week-end à Rome. L'avantage de retourner dans une ville que l'on a déjà visité c'est qu'on peut prendre le temps de ne pas tomber dans la surenchère de visites. Cette fois donc, foin de vatican, forum et autre Colisée. Nous avons parcouru les jardins de la villa Pamphilij, ceux de la villa Borghese, nous avons fait la queue pour déguster LA meilleure gelati de Rome (what else?), nous avons été au marché, remplir nos sac à dos de quoi faire un pic-nic authentique, etc.

Le problème dans cette histoire, c'est qu'au bout d'un moment vous en venez presque à croire que vous ne jouez pas dans la même catégorie que tous ces touristes. Non, vous n'êtes pas comme tous ces japonais qui ont parcouru des milliers de kilomètre en avion, puis des centaines en car à travers Rome et qui mitraillent (tout en continuant à marcher, car il ne s'agit pas de perdre une seconde) jusqu'au panneau de signalisation. Non, vous n'êtes pas comme ces allemands qui équipés du traditionnel chaussettes/tongs migrent d'arbres en terrasses pour trouver un soupçon de fraicheur. Et vous n'êtes définitivement pas de ceux qui ont cédé aux vendeurs de "selfie-stick" et passent leur journée à se prendre en photo sous des angles divers à chaque coin de rue, quitte à perturber le traffic routier (véridique), ou à devoir décrocher le téléphone alors qu'il est encore accroché à cette canne d'un mètre de long (véridique aussi; un miracle que personne n'ait été éborgné pendant la conversation).

Bref, donc vous n'êtes pas comme tout le monde. Vous pensez qu'on vous prend pour des romains, même si votre vocabulaire se limite à "pizza", "adesso" et "grazie", que vous vous baladez avec un sac à dos et que le plan de la ville n'est jamais très loin. Puis viens le moment du diner, et cet instant où il va falloir se rendre à l'évidence: votre "adesso" pourtant travaillé de longues heures ne convainc personne, les restos que vous croyiez avoir découvert par quelque heureux accident sont pris d'assaut, et vous vous faites jeter pour ainsi dire partout. De quoi vous remettre un peu les idées en place, et vous donner envie de revenir, mais hors saison touristique, et avec peut-être quelques rudiments d'italien.

On revit, non?

The neighbors' balcony soon invading ours again :-) IMG_2106


La végétation du balcon du dessous s'apprête à envahir le notre. Du coup on a pris les mesures qui s'imposent pour contrecarrer l'offensive!

Reprise des activités

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Est-ce que la ressemblance entre ça et ça vous semble évidente?

Et bien pour ceux qui habitent Zurich (ou ceux qui viendraient y faire un tour bientôt), ceux qui se passionnent pour le jeu des 7 différences (ou ceux qui kiffent les albums Où est Charlie?), ceux qui ne jurent que par Toulouse-Lautrec (ou ceux qui rêvent de parler en Haikus), allez faire un tour au Kunsthaus.

On y découvre, entre autre, que:
  • les 36 vues du mont Fuji étaient un prélude aux 36 vues de la Tour Eiffel
  • Degas s'est émerveillé des scènes de la vie quotidienne d'Hokusai, avant de représenter à son tour des femmes se coiffant 
  • les dessins érotiques de Picasso ressemblent à ceux des artistes japonais,  exception faite d'un observateur qui s'immisce dans chaque pièce chez l'espagnol 
  • le chrysanthème vient du Japon et a inspiré les innombrables jardins de Monet
  • la carpe des vases Gallé est un animal sacré là-bas, chose que le créateur des dits-vases ignoraient selon toute vraisemblance
On apprend aussi que notre passion pour les papiers origami, les porcelaines délicates, le thé, les sushi, Muji et Hokusai* sont bien ancrées depuis 1800, époque à laquelle les kokeshi ne faisaient pas encore fureur, mais leur ancêtre, l'armoire pagode, si.

Et on est plus que consolé d'avoir raté l'exposition Hokusai au Grand Palais. Vraiment.

Allez-y; vous avez jusqu'au 10 Mai.

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* liste foutoir et non-exhaustive

Quand "ça" ne vient pas

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Vous les remplissez de quoi vos esprits, et vos conversations? Et vous les trompez comment vos envies?

Jusqu'à présent, l'année du mouton ne fait pas vraiment de miracle pour nous. Juste retour des choses me direz-vous puisque je ne porte pas l'animal spécialement dans mon coeur assiette. Mais comme il n'y a de la chance que pour la canaille, comme disait ma grand-mère chérie, j'ai encore espoir que le vent tourne de ce coté des Alpes.

Et puis en attendant, on se nourrit de moments un peu plus tendres, de renoncules, de lumière, de musique antédiluvienne*, de mon tricot qui s'allonge sur mes genoux, du bruit du vin qu'on débouche, et de celui des verres en cristal, de la perspective de Gauguin, et de quelques jours à Rome peut-être.

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* le grand (ou petit selon comment vous l'entendez) Charles n'est quand même plus tout jeune.

Dis moi ce que tu lis…

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Dans ma boite mail, des photos du Mexique ou apparemment on se baigne, qui m'ont rappelé ça. Au boulot, les gens qui rentrent d'Argentine, d'Iguazu pour être plus précise, qui m'ont rappelé ça.

Et nous? Bin nous il fait plutôt très froid et le soleil peine à sortir.

Alors on lit. Une histoire de famille aux confins de la vallée de la Tarentaise, et un roman historique sur fond de révolution russe. Deux chouettes livres, qui je le remarque maintenant, se passent tous deux en hiver, et où il est question dans les deux cas de baignade dans des lacs gelés. Ca devait être un critère de sélection inconscient!

Et on parle lecture aussi. L'autre soir avec l'HDB (Homme-Des-Bois), nous avons établi de mémoire une courte liste de nos livres fétiches. Entendez par là, ceux qui ont laissé leur empreinte, alors même que leur lecture peut remonter à plus de quinze ans.

L'HDB a alors minutieusement répertorié récits de voyage, romans d'aventure, et histoires d'exploration. Une inclination qui se confirme puisqu'il vient de finir un roman fleuve sur la conquête de l'Ouest aux Etats-Unis.

A ma grande surprise, ma liste à moi serait capable de déprimer le plus jovial des lecteurs. Je n'ai retenu que des histoires qui semblent décliner sous toutes ces formes la noirceur de la nature humaine. Vous trouverez donc dans mon panthéon La perle et Des souris et des hommes de John Steinbeck, La cicatrice de Bruce Lowery et L'ile de Robert Merle. Et s'il fallait une preuve que l'on ne se refait pas, une récente lecture vient s'ajouter à mon inventaire, celle Des yeux dans les arbres de Barbara Kingsolver. Le récit d'un pasteur américain qui, convaincu du bien-fondé de sa mission d'évangélisation, mène et sa famille, et le village du Congo qui l'accueille à la ruine. Cette histoire d'intolérance et de fanatisme religieux est d'autant plus prenante qu'elle est racontée alternativement par les quatre filles du dit pasteur; quatre personnages féminins qui sont bien sur aux antipodes, et abordent l'expérience africaine de façon opposée. Leur récits respectifs évoluent alors que leurs caractères s'affirment, leur foi se transforme, et l'amour filial s'amenuise. Je ne parle même pas des descriptions de l'environnement dont Kingsolver est friande et qui contribuent à créer l'atmosphère si prenante du roman. Un récit assez sombre donc, mais quel émerveillement! La preuve: voilà plus d'un an que je voulais vous en parler, et malgré les mois qui ont passé, les impressions restent intactes. A lire donc à la faveur d'un week-end neigeux!


[Je vous rassure quand même, je ne suis pas au bord de la dépression; il y a une exception notable à mon inventaire: L'enchanteur de Barjavel. Que j'aimerais bien relire pour sa légèreté et sa magie (tiens donc!) mais dont je crains qu'elle s'envolent à la deuxième lecture...]

Et maintenant?

Opening my lungs

Deuxième week-end de l'année, deuxième sortie oxygénation de poumons. Quelques heures de marche en raquette, et un pic-nic au soleil, les fesses dans la neige. Pas assez aux yeux de l'Homme-des-bois qui se serait bien vu marcher trois heures de plus. Mais bien assez pour moi et ma petite forme. On blâmera l'hiver, mon prof de tennis rentré dans sa Californie natale, les copines enceintes, ma tentative pour me ménager un peu d'espace sans mes collègues. Bref, on blâmera ce qu'on veut, le résultat est le même. Il s'agira de tenir le rythme au fil des semaines.

Comment le tenir, le rythme? C'est ce que tout le monde semble se demander suite aux évènements de la semaine passée. Et moi à mon échelle, comment vais-je garder l'envie? Celle de lecture, de passage aux kiosques, ou d'abonnement, bref de journaux, celle de culture, celle d'écoute, celle de changement et celle de sens. Et comment leur trouver une place au milieu de toutes ces choses que j'avais envie d'entreprendre cette année, e.g. la redécouverte de mon blog, et de mon appareil photo, le grand air etc. etc.

Bon bin ça va pas être simple cette année 2015!

Les cons ça ose tout...

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Comme chaque début d'année, j'avais pris quelques bonnes résolutions.

Quelques parce que j'ai appris au fil des ans à arrêter de me mentir, e.g. je vais aller nager toutes les dimanche, je vais faire du footing trois fois par semaine, je vais me mettre à cuisiner, j'arrête de faire du shopping … yeah right!!

Donc je n'avais pris il y a quelques jours que quelques maigres engagements, dont un qui consistait à rester déconnectée. Parce que je rentre de deux semaines de vacances pendant lesquelles mon accès à internet était plus que sporadique, et je ne vous parle même pas de la télé. Donc pendant deux semaines, foin d'ordinateur, iphone, tablette, et donc foin de what's app, facebook, linkedin, sms etc. et place à la lecture (notamment un excellent article dans Courrier International sur l'addiction aux écrans et à internet, tiens donc!), à mon tricot (oui celui que j'ai commencé il y a trois ans!), aux jeux de société et aux discussions molles au coin du feu.

Et donc après deux semaines de détox, retour à Zurich en fanfare (ou presque) avec à coeur de maintenir ce rythme. Je me voyais déjà enchainant les livres tranquillement installée dans mon canapé ou dans mon lit (parce que bien sur, j'allais aussi me coucher tôt en 2015), tricotant calmement pour cesser de penser à ma journée de boulot écoulée (parce que of course, en 2015, je serai bien moins stressée), discutant avec l'Homme-des-bois des dernières actualités (déconnectée mais pas desinformée, bien évidemment, et non il n'y pas de non-sens là-dedans!) et me promenant toutes les fins de semaines, dans la nature, mon appareil photo en bandoulière (je reprends aussi la photo plus assidûment en 2015, vous vous en serez douté, et je poste sur mon blog… mais tout en restant déconnectée… une bonne résolution réfléchie donc).

Et puis mercredi…

La télé est restée allumée une bonne partie de la soirée, j'ai parcouru les sites internet des quotidiens et hebdomadaires français comme rarement, j'ai écouté la radio, j'ai même posté sur facebook, j'ai regardé des archives vidéo, j'ai eu la gorge très très nouée, j'ai souri, j'ai eu bien du mal à trouver le sommeil, et puis je me suis sentie très française, et pour la première fois, très loin de mon pays. "Charlie" n'a pas été un sujet de discussion au boulot, il n'y aura pas de rassemblement ce dimanche en Suisse (allemande), je ne pourrais pas acheter Charlie la semaine prochaine, et la page sera sans doute tournée pour tout le monde ici, demain matin. A se demander pourquoi j'habite ici…. il faudra que j'y repense, une fois décrochée des écrans.

[Quand même quelques moments dans les bois au-dessus de Zurich, en plein vent, mais au soleil qui chauffait… au moins ça]


Point suisse

Un week-end tranquille à la maison, le samedi matin est l'un de mes moments chéris: je m'installe avec ma seconde tasse de thé pour aller parcourir mes blogs chouchous. Clic, je suis à New-York et c'est la tempête de neige du siècle. Clic, c'est l'Oregon, où j'aurai aimé aller en 2007 mais que nous avons du écarter du parcours de peur de faire claquer la voiture de location. Clic, le Maine, homards et plages gelées, I miss you. Clic, Paris, on a beau dire c'est sale, ça pue et on perd 6 mois d'espérance de vie à chaque pic de pollution, mais qu'est ce que c'est beau. Clic on parle tricot;  ah oui tiens mon tricot, toujours pas fini ma manche gauche, j'ai comme l'impression que ça ne sera pas encore pour cet hiver.

Et donc la semaine dernière en sirotant mon thé au son de ma souris, je suis tombée sur deux merveilles:
- le flux instagram de Martina
- et celui de Patrick

A aller voir de suite.

En particulier ceux qui habitent en Suisse et qui peut-être reconnaitront ce sentiment quand on vous a dit 100 fois, "oh la Suisse qu'est ce que c'est beau!!!" et que vous pensez dans votre for intérieur "oui enfin ça va, c'est pas non plus… " en répondant "ouiiiii c'est magnifique". Pour ces gens-là donc allez-y, vous aurez l'air plus sincère la prochaine fois!

Mais tenez vos chaussures de montagne à portée de main et préparez-vous à libérer votre dimanche pour aller faire un tour du coté du Albula Pass ou Latsch.

Et donc bien sur, en attendant, tout ça m'a donné envie de fouiller dans mes photos de Suisse. J'ai exhumé deux photos (malheureusement qualité iphone toute pourrie) d'une randonnée dans le Toggenburg cet été avec l'Homme-des-bois et Soeurette. Un joli plateau au pied des Churfirsten où l'on vadrouille entre les vaches, au son des cloches qui les rendent dingues apparemment.

[PS: pour rester dans la tonalité suisse, et rigoler un peu, aller voir ça. On peut se moquer sans culpabiliser, c'est de l'humour suisse]

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Banana trees & Geraniums

3 mois pile depuis le dernier post… belle performance.

Je vous reviens donc après avoir parcouru l'Allemagne de Berlin à Stuttgart en passant par Dusseldorf, Nuremberg et Baden-Baden. Pour le boulot, hein soyons clair. J'ai jamais, ceci dit, rencontré personne qui aille en Allemagne en vacances. Enfin en tous cas pas de son plein gré. J'ai quand même réussi à faire deux trois incursions en France et en Italie histoire d'équilibrer mon régime alimentaire.

Bref, et entre deux déplacements boulot-boulot, je me suis débrouillée pour, quand même, profiter du super automne de cette année. Croyez-le ou non, l'automne est une de mes saisons préférées. Mais attention hein je vous parle de l'automne comme cette année: le ciel bleu et l'air bien "crisp", le soleil tout doux, les déjeuners en terrasse quand on enlève une épaisseur surpris de la chaleur, les phrases "je l'ai noté dans les annales, diner dehors le 15 Octobre", les couleurs façon canada, la place du marché qui se couvre de tons orangés, sur les pavés ou sur les étals, citrouilles et autres racines chaleureuses. Bref, donc voilà ça j'adore.

Par contre, l'automne qui sent les feuilles mortes que l'on fait bruler, l'automne pendant lequel on ne voit pas le soleil 3 semaines d'affilée, à tel point qu'on ne se rend même pas compte du changement d'horaire "ah bon il fait plus noir le soir?", l'humidité qui s'incruste partout et vous oblige à allumer le chauffage et mettre votre pull de grand-mère le 12 octobre…. merci bien!

Pour les suisses ou assimilés: si vous êtes phobiques du mois de Novembre comme moi, je vous recommande le Wallensee (photos du mois de Sept. ci-dessous). Joli lac protégé par une falaise, dont les cotes fleurissent de bananiers et palmiers, où il fait toujours un peu plus chaud qu'à Zurich, et où on peut facilement se promener quelques heures, histoire de se faire une cure de sud, en attendant le prochain "fixe".

Bon week-end les amis.

Rainy Monday but sunny week-end
Point suisse
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Direladada

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Bon bin finalement j'ai trouvé mon rythme idéal: deux semaines de vacances, trois semaines de taf, une semaine de vacances!

Vous l'aurez compris donc je repars quelques jours vendredi au soleil, histoire de vérifier si les cigales de Corse font le même bruit que celles de Nîmes, et vice versa.

Pour ceux qui ne partent pas, ou ceux qui sont déjà revenus, vous pouvez repasser la semaine prochaine, il y a quelques images qui seront publiées automatiquement. Pas de texte… juste de quoi ensoleiller vos pixels au boulot !

Bal des pompiers

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 Les amis je vous abandonne depuis quelques jours, mais que pour de bonnes raisons:
1. le soleil est de la partie depuis 3 jours à Zurich
2. c'est la fête nationale suisse
3. c'est aussi la street parade
4. ma soeur est descendue de sa Belgique glaciale nous rendre visite

Mais je ne vous oublie pas et vous préparerai demain de quoi vous mettre quelque chose sous la dent pour la semaine. Bin oui demain il est prévu déluge à tous les étages, repassage, et dépose-minute à l'aéroport… donc bin j'aurai plein de temps pour vous, les loulous ;-)



Où est Charlie?

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Nonza, Cap Corse, Juillet 2014

Et oui amis lecteurs, nous avons eu un jour de pluie en Corse. En plein milieu du mois de Juillet. De mémoire d'insulaires, on n'avait pas vu ça depuis des générations*.

Enfin il faisait tout gris, il a plu trois gouttes et le lendemain il faisait très beau.

Mais ça a donné l'occasion à l'Homme Bien Aimé de me rappeler qu'il n'y a rien de mieux que la Bretagne, la vraie, celle où il pleut tellement qu'on ne sait plus si l'eau vient d'en haut ou d'en bas, celle où on se sent comme un mois de Novembre en Suisse, celle où n'a qu'une envie c'est de noyer son ennui dans un bol de cidre, celle où on sort avec son épuisette et qu'on ne trouve rien parce que même les crabes n'osent pas sortir de leur rochers (ou de leur anémone, selon vos sources d'information)***.

Bon donc il a plu. Violemment, vous l'aurez compris. Ce qui nous a donné l'occasion de parcourir le Cap Corse en voiture en nous arrêtant au fil des virages (non, pas pour vomir) mais pour visiter les jolis villages du Cap donc.

En tous cas je crois que c'est ce que nous avons fait. Bah oui parce que moi en voiture, comment vous dire, parfois je me fais trimballer et souvent je me pique un petit somme ni vu ni connu derrière mes lunettes de soleil.

Alors là vous me dites, si vous suivez, "comment peux-tu piquer un somme avec des lunettes de soleil quand il pleut des trombes d'eau?".  Bonne observation amis lecteurs! Et voilà mon secret. Je porte des lunettes depuis une petite année. Auxquelles je ne me suis toujours pas habituée, et qui me donnent donc tout le temps l'impression de chausser mes lunettes de soleil. [Je te laisse donc imaginer le nombre de fois où je me suis fait surprendre à mater des gens, réalisant une fois prise en flag', que je n'étais pas à l'abri derrière mes verres fumés!!]. Donc je vis depuis un an dans un monde où la lumière est tellement aveuglante**** que je porte en permanence des lunettes de soleil qui n'en sont pas, et qui, en plus de me donner envie de mater des gens en toute impunité, me donnent envie de roupiller une fois calée dans la voiture. Dont acte. Et la sieste du Cap Corse, elle était pas mal, parce qu'il y a suffisamment de temps entre chaque village pour bien terminer une phase de sommeil ;-)

Non sérieusement, c'était très beau. Même sous un ciel gris. Peut-etre meme encore plus. Et je vous dis ça c'est grâce à l'Homme qui en bon habitué de la Bretagne sait apprécier les paysages par temps tout pourri!


* Sans rigoler en plus, on a eu un jour de pluie et trois de mistral dont je vous reparlerai… un truc tellement saugrenu** que les corses en viennent à se demander si leur ile de beauté n'est pas en train de se transformer en ile-de-france.

** Oui je fais des mots fléchés en ce moment

*** Mais sinon j'aime bien les bretons hein!

**** Les vêtements de l'Homme n'aident pas non plus, hein. On est bien d'accord.

Mon échelle et hop je descends

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Retour de voyage boulot… premier pyjama flight depuis les vacances… le choc! Je vais me coucher de ce pas et vous laisse avec la baie de St Florent au coucher du soleil. A demain les loulous.

NB: je vous fait tous les titres en référence film & série TV cette semaine, ça m'amuse beaucoup. Vous me direz quand vous ne trouvez pas, hein?


Le jour le plus long

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Comme je vous parlais de la super chambre d'hôte que nous avons trouvé à St Florent, je vous montre quelques photos du dit St Florent par la même occasion.

St Florent où nous avons failli louer un canoë kayak.

Farpaitement. Un canoë kayak.

Parce que nous sommes hyper sportifs….  enfin je dis nous… c'est surtout moi en fait qui ait besoin de me dépenser et ne peux supporter de rester allongée sur ma serviette de plage à ne rien faire.

Or donc nous avons eu vent d'une super plage dans le désert des Agriates (Saleccia pour les connaisseurs) réputée pour être LA plus belle plage de Corse.

Ou en tous cas, la plus belle plage du coté de St Florent.

Ou peut-être la plus belle plage accessible en bateau du coté de St Florent.

Non en fait ça doit être la plus belle plage-qui-imite-le-mieux-la-Normandie-avec-un-peu-de-brouillard-cinématographique de Corse*

Enfin bref une super plage quoi.

Donc fort de ce renseignement et de notre expérience de kayak d'au moins… pfioulala... 2 heures sur un étang il y a 7 ans, nous avons décidé de nous rendre sur cette plage par nos propres moyens, en kayak donc. 6 heures aller retour que le guide disait. Trop facile pour nous.

Et de nous pointer chez le loueur.

Qui a éclaté de rire. Je cite "Mais vous vous rendez compte comme c'est loin??? Vous en avez déjà fait au moins? C'est super dur. Louez-le déjà une heure et après vous aviserez"

Pfff... ça nous a tellement énervé qu'on a pris un bateau à moteur avec 20 autres touristes. Mais il ne nous aurait pas pris de haut comme ça, on était carrément chaud. En 5 heures on l'aurait fait je suis sure.


Ah et sinon on a fait du catamaran aussi… mais ça c'est pour la prochaine fois.


* Oui pour ceux qui n'auraient pas fait le lien avec le titre du post. Saleccia a été le lieu de tournage du fameux film avec John Wayne.



Si tout le monde dépasse d'une demi-journée qu'est-ce qui se passe?

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Quand nous étions étudiants, la question de l'hébergement de nos vacances ne se posaient jamais. Déjà on pouvait partir en vacances, ce qui était plutôt chouette. Mais du coup on n'avait pas un rond pour l'hébergement ou les sorties sur place.

On s'est donc fait pas mal de souvenirs comme ça... de diner de soupe à emporter assis en tailleur sur le sol de notre chambre d'auberge de jeunesse à Chicago, aux bbq très frugaux lors de notre long séjour camping dans l'Ouest américain, en passant par les voyages de 12heures en car pour faire Paris-Londres (si ça existe!), ou les traversées de 24h en bus pour rallier la République Tchèque depuis Lyon (oui ça aussi c'est possible!).

Enfin je m'égare, donc à l'époque c'était en gros, auberge de jeunesse l'hiver, camping en été (bon on trouvait quand même parfois le chemin d'une chambre d'hôtel, notamment quand le besoin d'une douche se faisait trop pressant).

Maintenant on n'est pas crésus non plus, mais on peut se payer quand même un endroit qui offre des toilettes individuelles sans supplément. Mais bien sur, qui dit choix, dit décision. Et la mes amis on n'est pas très fortiches. Bin oui parce que moi nous aimerions bien le beurre, l'argent du beurre, et papoter avec la crémière en tout bien tout honneur.

Ou en des termes plus communément utilisés dans l'industrie du tourisme, on aimerait bien trouver des hébergements charmants, dans des coins super jolis, un peu à la campagne de préférence, mais pas non plus trop loin des choses à faire, où les hôtes sont contents de nous filer des tuyaux sur la région, mais n'insistent pas non plus pour nous parler pendant trois heures, en particulier le matin [trrrrès important] ou quand je regarde un match de l'équipe de France [je ne pensais pas que ce serait important, mais en fait, bin si], où on peut éventuellement se faire un pic-nic vite fait, où on ne doit pas forcément signer pour la restauration aussi pendant tout le séjour, mais où le petit déj' est délicieux, où on n'est pas les uns sur les autres, où on peut rester une nuit, ou trois, ou cinq, mais pas uniquement 7 ou uniquement 14, et tout ça bien sur en respectant notre petit budget.

Facile, non?

Ouais. Super. Je vous l'accorde.

Mais en fait, on a presque trouvé. Et la solution semble être la chambre d'hôte. On va et vient en toute indépendance, un jour, ou deux ou quatre, on suit les conseils des proprios, ou non, on se régale le matin, parfois avec un peu de chance le soir aussi, on papote, des fois plus que d'autres et à la fin on se sent presque chez soi!

Le seul problème insolvable pour l'instant c'est le déjeuner et le diner. Parce que franchement aller au resto tout le temps, c'est super cher, et super chiant aussi au bout d'un moment* mais faire un bbq à même le parquet de sa chambre d'hôte, je ne suis pas sure que ce soit jouable. Donc vous faites comment vous?


[ah oui et donc la photo, c'est la vue depuis notre chambre … d'hôte donc… près de St Florent. Casa Ghjunca. Magnifique. Vraiment. Et bien sur tout bon sur la liste de nos critères].

[ah et le titre bien sur ça vous dit quelque chose? Sinon je vous donne la réponse dans quelques jours]

* Nan c'est vrai moi au bout de quelques jours j'ai envie de manger sur le coin d'une table, sans me tenir forcément bien, en me levant une fois de temps en temps, et en pensant que si je finis pas c'est pas grave on fera un petit reste


Post-partum

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Alors que vous vous préparez sans doute tous à mettre les voiles vers le soleil, ou non (bonjour aux bretons!).

Alors que vous réfléchissez à combien de tenues pour les soirées de l'ambassadeur vous devez prévoir (quand vous savez très bien au fond de vous que vous ne porterez qu'un maillot de bain, un short et un T-shirt pendant 15 jours…. ou des bottes hein selon vos destinations!). 

Alors que vous vous préparez à vous mettre à jour de tous les ragots mondains de ces derniers mois (je vous donne une preview: Jennifer est enceinte et raaaavie et Brad Pitt sera le témoin de George à son prochain mariage)

Alors que vous pensez déjà à arrêter de boire à l'apero en Septembre, au vu de toutes les bouteilles de rose (ou de cidre) que vous allez entamer et finir sans vous en rendre compte.

Alors que votre sourire s'agrandit au fil des jours un peu plus et que vous embrasseriez presque vos collègues honnis (allez ne mentez pas, j'ai failli le faire il y a 3 semaines), je suis deja rentrée, et j'ai commence ma transformation en horrible megere degoutee d'avoir fini ses vacances

Bin oui parce que maintenant les amis, foin de Elle ou l'Equipe, adieu les cigales et la sieste sous les palmiers, aux oubliettes la charcuterie locale et le miel du maquis. Et bonjour le déblayage d'emails, les réunions à des heures indues (je fais de très longues siestes en vacances), les saucisses allemandes, et les allemands tant qu'on y est, les lessives et le repassage… bref bonjour les réjouissances post-vacances!

Voilaaaaa… normalement à la lecture de tout ce qui précède, vous ne m'en voudrez pas de poster quelques images de mes vaaaaacances.


Moins on en a, plus on l'étale

With love from my lunch spot :-)

  1. L'ombre du vent, Carlos Ruis Zafon
  2. La vérité sur l'affaire Harry Quebert, Joel Dicker
  3. Tout ce que j'aimais, Siri Hursevdt
  4. La liste de mes envies, Gregoire Delcourt
  5. Pense à demain, Anne-Marie Garat
  6. L'année de l'hippocampe, Jerome Lafargues
  7. L'art du Jeu, Chad Marbach
  8. Les yeux dans les arbres, Barbara Kingsolver 
  9. L'amour dure 3 ans, Frederic Beigbeder
  10. L'ile sous la mer, Isabel Allende
  11. Un jour je m'en irais sans en avoir tout dit, Jean D'Ormesson
  12. La mer, Yoko Ogawa
  13. Le dernier baiser, James Crumley
  14. Les debutantes, J. Courtney Sullivan
  15. Billie, Anna Gavalda
  16. En Amazonie: infiltré dans le meilleur des mondes, Jean-Baptiste Malet

16 bouquins pour l'ensemble de 2013. Ouais. Pas de quoi fouetter un chat.

Et pourtant j'aime beaucoup lire. D'aussi loin que je me souvienne.

Depuis mon premier Roahl Dahl. Depuis mon abonnement à J'aime Lire, Tom-Tom & Nana d'abord, l'histoire ensuite. Depuis Les Contes de la rue Broca. Depuis Les deux gredins. Depuis "Nadia où es-tu, Nadia où es-tu, viens-là que je t'entende". Depuis ces livres dont maman me lisait un chapitre, et je lisais le suivant. Ou peut-être même depuis mon abonnement à L'école des loisirs, même si à l'époque je ne lisais pas la moindre page seule. Depuis l'expédition hebdomadaire à la bibliothèque pour aller farfouiller et choisir mon butin de la semaine.

Hâte de pouvoir reproduire tout ça*!!!

Enfin bon en attendant 16 bouquins par an, et quelques BD par-çi par-là. Du très bon et du très bof. Et un gros coup de coeur. Je vous raconte ça en détail dans les prochains posts.


Photo prise depuis mon lunch spot au lac, où j'aime bien descendre respirer les jours de beau temps, et où a une époque pas si lointaine j'y emmenais ma serviette, mon maillot de bain, et mon pavé de lecture du moment, of course.


*Hé hé hé. Meme pas mère et déjà relou!


On trouve de tout @ Zurich


New bar in town II
New bar in town


C'est vrai que la ville n'est pas d'un abord aisé, et il faut l'avoir parcouru plusieurs fois en long en large et en travers, pour y trouver plus d'un coin sympa pour le café le samedi après-midi, un resto ouvert le dimanche, une boutique où dégoter des merveilles de cadeau même quand on a aucune idée, et une librairie où on trouve autre chose que l'intégrale de Carlos Ruis Zafon en allemand.

Alors voilà j'ai eu envie de commencer à lister ici les endroits de Zurich qui me tiennent à coeur, ceux que je fréquente depuis le premier jour, et ceux que je découvre juste, pour les nouveaux arrivants ou les voyageurs de passage qui voudraient jeter un oeil à autre chose que l'enfilade de boutiques de luxe le long de Bahnhofstrasse.

Je commence la série par Canzionere, juste découvert le week-end dernier à la faveur de 15C (et ouais!!) et d'un soleil magnifique. On faisait un diner suisse (comprendre 17h00 à table) et on cherchait juste un petit truc à grignoter aux alentours de midi, de préférence au soleil.

Au coin de la rue ou presque, le poussiéreux vidéo-club a été remplacé il y a quelques temps par le fameux Canzionere. Absorbé serait sans doute plus juste puisque l'on trouve encore quelques films dans un petit coin. Pornos si vous cherchez bien m'a t'on dit. Mais le principal, c'est le délicieux pic-nic que le proprio nous a confectionné. Aubergines au parmesan & Tartines de tomates et mozarella. Le tout arrosé d'huile d'olive, en direct du producteur familial. Et accompagné de belles tranches de pain maison. Un régal, englouti au soleil sur notre balcon, qui nous transposé, le temps de lécher nos petites barquettes en alu, quelques centaines de kilomètres plus au sud.

Il nous reste à tester, non pas les pornos, mais le reste de la carte des plats mitonnés, la sélection de vin, l'ambiance musicale vinyls old school, et le café. Ouais, c'est tellement chouette comme endroit, que ça m'a même donné envie de me remettre au café, c'est dire!!

Et puis qui sait, d'ici là on arrivera peut-être à comprendre tout le charabia suisse allemand que nous a débité d'un air ravi le proprio. On pourra peut-être même lui dire que même en France, et même pour être trendy, on ne met plus de béret comme ça.




Trop

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Cute. Je sais, mais je n'ai pas pu résisté.

Vous avez donc devant vos yeux ébahis un exemplaire de l'authentique macaron suisse, j'ai nommé le Luxemburgli.

Offert vendredi soir (of course) dans une brasserie. Parisienne la brasserie. Ouais. Ils ont osé faire ça. Ils doutent de rien, hein. Mais bon, c'est pas comme si Ladurée était installé à 200 mètres de là.

Bonne semaine les loulous!


Quand est ce qu'on devient Suisse?

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Non pas littéralement hein. Aucune envie de changer mon passeport français. De toutes façons même si on avait voulu, la votation de la semaine dernière aurait réglé de suite la question.

Et un de mes collègues à table lundi de m'avouer qu'il avait voté dans ce sens, sans penser que le vote passerait!

On croit rêver. On fait pas mieux en France, hein, je sais, mais quand même, c'est à se demander si le principe du vote est bien clair pour tout le monde. La dernière fois que j'ai vérifié il ne s'agissait pas de prendre n'importe quel bulletin et de le jeter dans l'urne en espérant que ça ne compte pas!

Enfin bon bref, donc revenons-en à nos moutons… noirs… pour ceux qui suivent les campagnes pleines de tendresse du parti de bisounours local.

hinhinhin

Bon ok, j'arrete.

J'ai entendu plusieurs de nos amis reprendre à qui mieux-mieux* "ah non mais Paris c'est sale", "Naples? Ohla vous allez voir, c'est super crade", et moi de me marrer doucement rho les suisses!!

Sauf que l'été dernier à Barcelone, je me suis entendue dire "les rues sont dégueues ici c'est du bonh-".

Voilà c'est à ce moment précis que je me suis dit "au secours je suis en train d'entamer ma transformation… bientôt je vais:

  • me plaindre de deux minutes de retard de mon train**
  • tendre mon ticket de bus au contrôleur, même quand il ne contrôle pas
  • nettoyer ma voiture tous les dimanches au karcher
  • m'insurger contre ces gens qui ne mettent pas de liquide-pour-faire-briller-la-vaisselle dans la machine
  • aspirer mon balcon, bac à fleurs compris


Ouais pas joli, joli.

Donc je promets solennellement ici que j'aimerais Rome, poubelles, détritus, tags et bruits compris, pour ne pas oublier ce qu'est une vraie ville non aseptisée. Verdict d'ici quelques semaines. Et on commence déjà à compter :-)

Je vous laisse avec quelques photos de Naples donc il y a quelques temps. C'était avant le drame, donc je n'avais rien remarqué de bizarre niveau propreté et désordre. Sans déconner en plus. Alors même qu'ils étaient en pleine crise de poubelles. Comme quoi quelques années font une différence.


* aucune idée de comment ça s'écrit ce truc
** ah non en fait ça je le fais déjà… mais bon l'exemple est biaisé. La ralerie marche pour tous les français, en toutes circonstances.



J'irai bien

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Il m'aura fallu entendre pendant un repas entier les projets de vacances de chaque membre de ma nouvelle équipe de boulot pour me replonger dans mes photos de Naples il y a quelques années (je ne vous ai jamais montré ces photos???) et dans mes contemplations… où aller d'ici quelques semaines?

Bin oui je sais on est super gâtés, on peut plus ou moins encore choisir nos destinations de vacances à la dernière minute, et sans trop de contraintes.

Donc même époque il y a deux ans, nous étions à Naples, et l'année dernière en Andalousie… un peu culture, un peu campagne, inondé de printemps et de soleil, et on a bien mangé… oui je sais il y a peu de gens pour qui ça importe la gastronomie en vacances, mais pour nous c'est très important…. je dois d'ailleurs dire que Naples est arrivé devant l'Andalousie…

Enfin bon, donc pour l'instant on a jeté notre dévolu sur Rome… culture & cuisine donc, mais si vous avez des idées de destinations chouettes, on est super preneurs!!